Ausente Continuo
Photos de Nicolás Trombetta // Incidental Live Music par Oliverio Sofia
BARCELONE – 26, 27 et 28 octobre 2019
Ausente Continuo, Corps de Lumière
“Les dimensions du corps sont multiples… la matière s’incarne en lumière et phosphorescence comme une épiphanie physique.”
Les photographies de Nicolás Trombetta, construisent la possibilité d’observer les multiples dimensions de la matière.
Le langage photographique est une procédure qui incarne le côté spectral de la réalité – comme le dit Barthes dans « La chambre claire » -, qui confère à l’image le statut de réalité psychique ainsi que de psychanalyse.
La poétique visuelle de Nicolas est plongée dans une dimension magique et troublante de la nature, dans laquelle les gouffres se rejoignent dans le corps. La mer, immensité familière et infinie, est à l’origine de la naissance de ces êtres, alter ego, golem, entités inconscientes et oniriques qui prennent forme, se détachent des abîmes et créent une autonomie magique. De la lumière maximale aux ténèbres les plus belles et les plus veloutées, ils se lèvent, rampent, s’enfoncent, disparaissent, et reviennent à cette autre dimension parallèle.
Chroniques martiennes, voyages vers l’inconnu, dossiers x, Jules Verne, Jung Bradbury, le monstre des marais amoureux de la Belle, tous réclament une morphologie particulière, unique, sont poésie de forêt, lac et horizon infini.
Les muets rampent face à nous, dorment dans le sable, disparaissent dans le brouillard venteux, et nous reflètent comme des miroirs.
Nous sommes nous-mêmes en parallèle, dans un autre état d’Être.
Existant photographiquement jusqu’à ce que le soleil se lève et que la dernière étoile soit cachée, et que la Pleine Lune nous fasse revivre de nouveau avec les puissantes marées.
Fabiana Barreda
Ausente Continuo, Cuerpos de Luz
“Las dimensiones para el cuerpo son multiples… la materia encarna en luz y fosforecencia como una epifania física.”
Las fotografías de Nicolas Trombetta, construyen la posibilidad de observar las multiples dimensiones de la materia.
El lenguaje fotográfico es un procedimiento que encarna el lado espectral de la realidad – como cita Barthes en la “Cámara Lucida”- le otorga a la imagen el estatuto de Realidad Psiquica al igual que el psicoanálisis.
La poética visual de Nicolas se sumerge en dimensión mágica e inquietante de la naturaleza , allí donde los abismos se unen al cuerpo. El mar inmensidad familiar e infinita es el origen del nacimiento de estos seres , alter egos, golem , entidades inconscientes oníricas que cobran forma, se desprenden de los abismos y crean una autonomía mágica. Desde la máxima luz hasta la mas bella y aterciopelada oscuridad se levantan , se arrastran, se hunden, desaparecen y vuelven a esa otra dimensión paralela.
Cronicas marcianas , viajes a lo desconocido, expedientes x , Julio Verne, Jung Bradbury, el Monstruo del pantano enamorado de la Bella todos cobran una morfología especial, única, son poesía de bosque, lago y horizonte infinito.
Mudos se arrastran frente a nosotros, duermen en la arena, desaparecen en la niebla viento y como espejos nos reflejan.
Somos nosotros mismos en paralelo, en otro estado de Ser.
Existiendo fotográficamente hasta que nazca el sol y se oculte la ultima estrella y la Luna Llena nos haga revivir nuevamente junto a las poderosas mareas.
Fabiana Barreda